Études médicales sur le simulateur d’aube ou réveil par la lumière
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Préambule
Les études ci-dessous permettent de mettre en avant son action sur l’amélioration de la qualité du sommeil et son aide précieuse dans la sécrétion d’hormones positives à l’endormissement comme au réveil.
C’est le cas notamment pour la sécrétion des hormones jouant un rôle essentiel dans les transitions entre période de veille et d’éveil comme la mélatonine ou le cortisol.
Les différentes études sur le simulateur d’aube
Evaluation de la qualité du sommeil
Les chercheurs, Sami Lappämäki, Ybe Meesters, Jari Haukka, Jouko Lönnqvist et Tino Partonen, sont membres de grandes institutions de recherche en Hollande et Finlande.
L’étude se déroule auprès de personnes en bonne santé, pendant 8 semaines.
Les sujets sont consécutivement exposés la nuit pendant deux semaines à la simulation d’aube puis deux semaines sans simulation d’aube, et ainsi de suite durant les quatre semaines restantes.
L’évaluation de la qualité du sommeil de ces personnes se fait par leurs réponses à un questionnaire connu pour établir un classement du modèle de sommeil, sur une échelle de 14 points.
Il s’agit du questionnaire de Goningue étalonné de cette façon :
Modification de la sécrétion de mélatonine bénéfique pour le sommeil
Dès 1988, une expérimentation médicale est menée par le Docteur Terman sur la simulation d’aube et ses effets sur la production de mélatonine.
Les sujets de l’expérimentation sont atteints de dépression saisonnière et l’objet de l’étude s’attache à mesurer la sécrétion de mélatonine.
Dans un premier temps, il est montré dans cette étude que la sécrétion de mélatonine diminue lorsque le simulateur d’aube est allumé dans la nuit puis augmente lorsqu’il est éteint.
On peut donc en déduire que la simulation d’aube diminue la production de mélatonine et aide ainsi à sortir du sommeil.
Dans un second temps, l’auteur se penchera sur l’effet de la simulation d’aube vis à vis du type de sommeil des patients atteints de dépression saisonnière.
Il est montré qu’avant l’exposition à la simulation d’aube, la courbe de sécrétion de mélatonine est loin de la courbe normale.
Après 8 jours de simulation d’aube, la courbe de sécrétion de mélatonine de ces patients est pratiquement identique à celle d’une courbe normale.
Les chercheurs ont ainsi démontré que la simulation d’aube avait un effet certain sur la production de mélatonine et par conséquent sur le sommeil de façon quantitatif et qualitatif.
Modification de la production de cortisol ayant une action anti-stress
Une étude est menée par Thorn L, Hucklerbridge F, Esgate A, Evans P, Clow A à l’Université de Westminster en Angleterre en 2004.
L’objet de cette expérimentation est de mesurer l’effet du simulateur d’aube sur la production de cortisol et sur l’humeur du matin suite au réveil.
Cette étude est menée sur 22 participants pendant quatre jours, deux jours de réveil sans simulateur d’aube et deux jours de réveil accompagnés d’un simulateur d’aube.
Des échantillons de salive sont prélevés sur ces sujets au moment du réveil puis 15, 30 et 45 minutes après.
Cette recherche a démontré que la simulation d’aube a significativement augmenté la production de cortisol durant les 45 minutes après le réveil.
Après 45 minutes, la production de cortisol est quasiment identique avec et sans simulateur d’aube.
Cette étude montre donc que le simulateur d’aube prépare plus tôt l’organisme au réveil par la production de cortisol et diminue ainsi l’effet de stress d’un réveil brutal, non préparé, non progressif. Ceci permet de se lever de meilleure humeur et avec davantage d’énergie.